Swakopmund

De beaux et grands bâtiments datant du début du siècle dernier, de grandes avenues, une population majoritairement blanche et germanophone, nous voici à Swakopmund.

Nous en profitons pour aller au restaurant, nous balader, manger des glaces et des gâteaux du style bavarois. Nous visitons le sympathique musée de la ville qui nous apprendra un peu de l’histoire du pays depuis l’arrivé des explorateurs portugais jusqu'à nos jours. Nous dormons dans un hôtel proche du centre et en profitons pour faire laver notre linge.

Nous tombons par hasard sur la famille française que nous avions rencontrée à Puros. Nous nous retrouvons plus tard au restaurant et passons un peu de temps dans un parc pour les enfants, c’était sympa.

Le bruit et l'odeur

Nous partons ce matin vers la réserve naturelle de Cape Cross, qui héberge une colonie de près de 100 000 phoques.

L’odeur des lieux est tellement nauséabonde que Mélissa retournera vite s’enfermer dans le 4x4.

Nous serons témoins de plusieurs affrontements entre de gros mâles. Impressionnant !

Nous reprenons la route pour la ville de Swakopmund. Nous quittons l’Afrique pour une ville… allemande !

Le Spitzkoppe

Nous rejoignons une autre montagne où nous pique-niquons sur des rochers de granit, puis nous reprenons la route, longue et monotone, qui traverse le désert jusqu’à Henties Bay, sur la côte Atlantique.

Ce soir, sous la pression de Mélissa, nous dormons dans un vrai lit dans une charmante maison d’hôtes.

Brandberg

Nous reprenons la route en direction du Brandberg connu pour ses peintures rupestres. Au moment du pique-nique, nous quittons la route pour trouver un peu d’ombre et nous tombons une nouvelle fois sur un groupe d’éléphants.

Nous faisons un arrêt le long de la route pour acheter de l’artisanat herero.

Dans l’après-midi, nous arrivons au camping situé au pied du Brandberg.

Le soir nous allons au restaurant du lodge voisin où un excellent repas (ragoût d’oryx) nous sera servi. À la sortie du restaurant, nous tombons sur un impressionnant scorpion de 10 centimètres.

Hoanib river

Après avoir quitté Puros, nous suivons le lit très sableux de la rivière Hoanib provisoirement asséchée où il y a très peu de passage, en espérant ne pas avoir de problème mécanique. Nous voyons à nouveau de nombreux animaux (girafes, éléphants, antilopes).

Nous retrouvons la piste et rejoignons un camping dans une sorte d’oasis au milieu du désert.

Visite d'un village himba

Aujourd’hui nous allons à la rencontre d’une tribu Himba vivant dans cette vallée. Quelle chance de pouvoir passer un moment avec eux. C’est tellement incroyable au 21e siècle que des personnes vivent encore selon leurs traditions ancestrales.

Après 4 mois de voyage, nous rencontrons la première famille qui voyage avec des enfants. En plus, ils sont français et habitent dans l’Ain. Ils sont fous les gens de l’Ain de partir en Afrique avec leurs enfants…

La vallée de Puros

Aujourd’hui nous partons avec notre 4x4 accompagné d’un guide local pour pister les éléphants du désert. Après 5 minutes, nous tombons sur un groupe de 10 éléphants tout près de notre camping…

Le guide nous propose alors de faire un tour dans une vallée où coule une rivière en direction de la côte Atlantique. Nous suivons les méandres de la rivière que nous traversons plusieurs fois. De nombreux animaux viennent s’y abreuver et nous offrent un spectacle irréel au milieu de cette région désertique.

Nous atteignons le sommet d’une montagne d’où nous voyons au loin la ligne de l’océan. Le spectacle est magnifique.

Au retour, nous nous retrouvons face à face avec un groupe d’éléphants qui nous barre la route. Comme nous ne pouvons forcer le passage et que la vallée est étroite, il nous faut rebrousser chemin et trouver un autre passage pour rentrer au camp.

Au total nous avons fait une balade de 5 heures et parcouru 120 km. C’était magique !

Kaokoland

Nous partons pour une partie très reculée et sauvage du pays. Nous prenons une piste très bosselée, poussiéreuse et difficile mais le spectacle des lieux est fantastique. Nous sommes entourés de montagnes dans un semi-désert. Au bord de la route, nous tombons sur des girafes du désert et des springboks très nombreux.

Le camping est superbe, les emplacements sont géants et les sanitaires sont dissimulés parmi les arbres. L’eau de la douche est chauffée au feu de bois.

Comme il y a beaucoup d’éléphants du désert dans cette partie de la vallée, nous devons planquer la nourriture et faire en sorte qu’ils ne puissent la sentir. Stéphane vaporisera de l’anti-moustique sur les vitres du 4x4 pour tromper les éléphants.

Warmquelle

Nous quittons la route goudronnée pour la piste. La route est longue mais très belle. Nous passons le col du Grootberg (1540 m). Sur le trajet, nous voyons de nombreuses antilopes ainsi que des zèbres.

Nous nous arrêtons dans un camping situé au bord d’une petite rivière et nous pouvons nous baigner dans une petite piscine naturelle.

10000 kilomètres !

Aujourd’hui nous avons dépassé les 10000 kilomètres depuis notre départ d’Afrique du Sud.

Nous faisons étape à Outjo où il n’y a rien de spécial à part une station essence, un supermarché et une boulangerie qui propose de délicieuses viennoiseries et pâtisseries.

Nous profitons de la piscine et nous nous reposons avant les longs trajets à venir.

Au pays des bushmen - suite

Ce matin nous partons en promenade accompagnés d'un bushman qui nous expliquera divers aspects de la culture des bushmen (plantes et arbres médicinaux, techniques de chasse, etc.).

Au pays des bushmen

Nous devions retirer de l'argent, faire des courses, acheter une carte Sim et prendre de l'essence. Malheureusement, une coupure générale d'électricité nous en empêchera. Nous prenons néanmoins un peu d'essence avec l'argent qui nous reste et faisons 250 km afin de rejoindre Grootfontein. Nous achetons une carte Sim qui nous permettra enfin d'être atteignables. Ouf, les mamies vont être rassurées !

Nous repartons vers notre destination, Tsintsabis, où le camping nous permet de monter notre tente sur une plate-forme dans les arbres.

Nous visitons le village voisin où vivent des familles bushmen. Nous sommes tristes de voir ces chasseurs nomades chassés de leurs terres, parqués dans cet endroit, sans possibilité de chasser et avec peu d'espoir de trouver du travail.

Retour en Namibie

Nous repassons en Namibie où nous visitons un petit parc dans lequel se trouvent des hippotragues et des antilopes rouannes que nous aimons beaucoup.

Nous pique-niquons au bord d'un marais avant de reprendre la route vers l'ouest pour rejoindre un camping dans la seule ville du coin : Rundu.